La clairière ! #1 [ PV Valentine Jarvis]

Nouveau Venu Messages : 6 Date d'inscription : 05/08/2013

Le soleil inondait cette magnifique journée, du moins, de mon point de vue. Je pressai le pas à travers les montagnes, posant mon pied ou bon me chantai. La liberté de Mme Jarvis, était-ce ce gout au fond de ma bouche ? Était-ce cette chaleur glacée qui vous consumait et vous congelait dans sa douce étreinte ? Je ne sais pas, je ne l'ai probablement jamais sut et ne le saurais probablement jamais. Alors que je marchai tranquillement sur le sol caillouteux, je sentis du mouvement. Dégainant un sabre d'or immaculé, je me tournais d'un mouvement circulaire géré et impeccable. Pointant la femme face à moi, dorénavant, je souris doucement et lançai :

" Je vous prierais de bien vouloir vous identifier afin que je juge si oui ou non, votre gorge sera le point de rupture qui séparera votre tête du reste de votre cadavre fumant.

- Je me nomme Lady Arbavia ! Lady de ces monts. Mes hommes vous feront regretter vos mots ! Allons compatriotes, sus à l'ennemi ! "

Et une dizaine de personnes me tombèrent dessus. Mon sabre trouva sa première cible dans les parties génitales d'un homme, dommage pour lui. Un second pensait m'avoir d'un coup de bâton. Son armes fut tranchée et sa tête roula sur le sol dans le même mouvement. D'un moulinet, je repoussais les entreprenants et pourfendait une troisième personnes. Plus que sept. En parlant des sept, justement, je ne put les achever moi-même. Une personne jugea bon de couper court aux affrontement en les pourfendant de lances d'eau...

Je me tournai vers mon pseudo-salvatrice et... Mon cœur rata un battement... Devant moi se tenait Mme Jarvis, en chair et en os, munie d'une incroyable jeunesse. Elle affichait un air combattif. Désarmante, sublime mais ô combien désarmante. C'est ce moment que choisis Lady Arbavia pour attaquer. Elle fonça sur la jeune femme avec une rage en hurlant comme une pestiférée :

" VALENTINE JARVIS !!"

Jamais elle ne toucha la jeune femme de ses mains griffues dont les ongles formaient des lames. Mon poing droit, ganté d'or, s'enfonça dans sa machoire alors que ma voix impérieuse lançait, avant que je face une révérence à ma salvatrice :

" Ne la touchez pas ! Quand à vous Madame, je m'incline ... "

[HRP: Je peux modifier au besoin Wink

]

C'est souvent quand on ne demande rien à personne que tout vous tombe dessus...
Valentine a souvent pu confirmer cette affirmation. Et encore aujourd'hui, elle pourrait le certifier.. La jeune femme marchait toujours un peu en s'éloignant des chemins, pour croiser le moins de personne possible. Or, ces personnes là, elle ne put les éviter... Elle entendit des bruits d'affrontement, de chocs et des cris étouffés. La jeune femme se faufila discrètement jusqu'à l'endroit de la bagarre et se stoppa net : un homme étrange avec un sabre d'or, et sept autres hommes qui l'entouraient. Il y avait également une femme, qui était bien familière à la jeune femme. elles s'étaient déja croisées et affrontées pour que Valentine obtienne sa tranquilité.

La jeune femme ferma alors les yeux, et le souvrit, plus scintillant que jamais. Elle allait utiliser son pouvoir.

- "Invocation divine : Lame des fonds !"

Une épée étrange apparut dans les mains de la jeune femme. Avec une vitesse fulgurante, elle se faufila derrière les sept hommes, et les rendit hors d'état de nuire. Elle se tint alors en plein milieu de la scène, droite et fière. Elle regardait autour d'elle avec un air hautain, et un sourire en coin. C'est alors qu'elle entendit une voix perçante crier son nom. Elle grimaça. Elle detestait qu'on dévoile ainsi son identité. Miss Jarvis soupira, et avant même qu'elle put bouger pour se défendre, le jeune homme se chargea de la Lady. C'est alors qu'elle se pencha sur la jeune femme, et lui murmura alors avec méprise :

- "Je suis.. Seirena."

Val' se tourna alors vers l'inconnu, et pencha la tête sur le côté, curieuse. Si Eiko était là, il lui aurait dit de s'en aller. Mais la jeune femme était intriguée par le sabre d'or du jeune homme. Et puis, elle l'avait aidé, il n'allait quand même pas s'en prendre à elle ! Son regard bleu azur le fixa froidement. Elle se tenait là, silencieuse, attendant de savoir ce qui allait bien se passer. Allait-il passer son chemin, ou bien lui ferait-il la conversation ?

De toute façon, la jeune God Slayer n'était pas vraiment à l'aise avec les gens, donc... Ce n'était certainement pas elle qui allait soigner ses rapports sociaux... Surtout qu'Eiko lui suffisait, comme ami. La jeune femme fit disparaître sa lame, et rajusta l'étoffe de sa déesse, ainsi que sa chevelure bleue. Ses yeux reprirent leur éclat d'origine, devenant un peu plus ternes.

- "Vous vous inclinez ? Pourquoi ? Et ne m'appelez pas Madame ! "

Non mais il l'avait pris pour une vieille ou quoi ? Ou une Lady ? Elle était loin d'en être une ! Elle était juste la fille adoptive d'une déesse aquatique qui avait disparu... Son seul but était de la chercher, c'est tout..

- "Et puis, tu sors d'où, toi ? On attaque pas les riverains de cette façon, tu vas t'attirer des ennuis !

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Je restai incliné un moment puis me relevai, le dos droit. Je dématérialisa mon sabre et admira la jeune femme face à moi. Créant un carré avec mes pouces et mes index, mon corps suinta la magie et les particules dorées m'enveloppèrent. Elles virevoltèrent dans une symphonie inaudible. Elles se ressoudèrent et formèrent deux sièges. Les sièges étaient en bois de chêne et rembourrés de velours. Le marron du bois fit écho à la couleur orangée des sièges. Je m'installai sans me presser et aborda ensuite les mots de la demoiselle :

" - Je m'incline parce que c'est ce que je dois faire en présence de la Comtesse Jarvis ! Je viens justement du manoir Jarvis ou Lord Joffrey Jarvis m'a demandé de ramener sa fille, nommée Valentine. C'est elle seule qui pourra décider de mon destin. "

Je regardais doucement la jeune femme avec un pincement au cœur : elle me rappelait la comtesse mais qui était-elle ? Au diable ! Je me calais dans mon siège et sourit, fit apparaître une coupe de champagne sur l'un des deux accoudoirs de chaque siège. Les particules dorées virevoltaient autour de nous alors que mon regard se posa sur la jeune femme. Je regardais les cadavres et soupirai.

Activant la télékinésie, je manipulai les cadavres à la force de mon cerveau pour les jeter dans un ravin proche. Je portai ma coupe à mes lèvres et observa la jeune femme. Elle était belle et Désirable, c'était vrai, mais qu'allait-elle me réserver... ?

Seirena ne comprit pas vraiment ce qui se passait. Le jeune homme en face d'elle fit usage de sa magie à plusieurs reprises. Il lui expliqua ensuite une histoire complètement invrasemblable. Comte Jarvis ? Comtesse Jarvis ? Elle était la fille d'une comte ? Valentine fronça les sourcils. Il était hors de question qu'elle aille où que ce soit de cette façon. Elle n'était pas un objet qu'on venait récupérer. Elle regarda alors les sièges, et refusa de s'asseoir. Elle toisa l'inconnu, et lui dit alors d'un ton hautain :

- "Tu fais erreur. Les présentations n'ont pas été faites correctement. Je suis Valentine Jarvis, fille d'une déesse disparue. Celui dont tu me parles n'est qu'un géniteur, à qui tu te contenteras simplement de dire que je ne t'ai pas suivi. Je n'ai pas de parents humains, et je n'en veux pas. J'ai d'autres choses à faire."

En effet, la priorité pour elle était de chercher sa déesse adorée, celle qui avait donné un sens à sa vie. En attendant, le regard azur de la God Slayer ne quittait pas cet homme étrange. Elle avait aussi oublié quelque chose d'important... Elle reprit alors la parole :

- "Evidemment, il va de soi que si tu tentes quoi que ce soit pour m'y emmener de force, je ne me laisserai pas faire..."

Valentine mettait les choses au clair. De plus, cette conversation ne lui plaisait pas du tout, et risquait vite de l'irriter au plus haut point. Il faut dire que si le peu de rapports sociaux qu'elle avait tournaient de cette façon, elle n'allait pas apprécier longtemps. Elle recula alors d'un pas, et fit un petit sourire en coin. Elle regarda les corps sans vie être manipulés comme de simples objets. Bah, de toute façon, il était hors de question de les laisser ici à la vue de tous. Sa voix se fit entendre à nouveau :

- "En tout cas, ce fut une agréable petite altercation, cela m'a permis de me dérouiller un peu. J'espère que sur le chemin, tu trouveras une excuse pour ton employeur..."

Elle lui tourna alors le dos, et fit un premier pas, signe qu'elle partait. De toute façon, elle n'avait rien d'autre à lui dire, étant donné que Valentine venait clairement de lui dire qu'il était hors de question qu'elle le suive.. Et puis, une fois là-bas, qu'arriverait-il ? Elle n'avait pas de temps à perdre. Ses recherches passaient avant tout. Quand elle allait raconter cela à Eiko, il n'en reviendrait pas... Elle commença alors à partir, sans un mot.

Comment allait réagir cet individu étrange ? Allait-il se mettre en colère ? La laisser partir ? Miss Jarvis était bien curieuse de le savoir...

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Mon regard se peigna de chagrin et je soupirais tranquillement, laissant mon imagination vagabonder. Celle-ci prit des aspects plutôt inconnu et je me redressai doucement, mon armure cliquetant doucement :

" Dommage, j'aurais souhaité que vous veniez avec moi afin de clarifiez la situation avec lui, mais bon, comme il vous plait ..."

Je me tournai vers la droite pour partir lorsque je sentis quelque chose sur ma main gantée d'or. Je me retournai pour découvrir la jeune femme, me regardant. Alors je plongea mon regard dans le sien, ce fut une avalanche de sentiment qui déferla entre nous, pourtant, rien n'était audible, tout était caché, profond mais présent. Il y avait eu quelque chose entre nous, d'infime, de mystérieux mais de terriblement excitant. Alors je prit sa main, par instinct et bafouilla :

" Euh, je ... Euh... Je suis désolé !"

Je lâcha sa main et partit précipitamment. Pourtant, bien que je fusse rapide équipé de mon armure, je savais qu'elle me suivait. Essayant de couvrir le plus de distance, mon pied se prit dans une racine et je chutai lourdement au sol. Une douleur immense déferla dans toute ma jambe et me priva de mots, d'air et de vie. Je restai la, allongé au sol, les mains fermées sur la jambe, retenant un cri de douleur important. Encore une fois elle était la, me regardant de son regard bleu océan contrant mon regard rouge écarlate. Cette femme était belle. Pourtant, rien ne me liait à elle et vice-versa. Même si déjà, je savais que nos destins étaient liés ...

Visiblement, le jeune homme ne semblait pas s'offenser du refus de Seirena. C'était déjà une bonne chose. C'est alors qu'il lui tourna le dos pour s'en aller, tout comme elle l'avait fait. Cet homme était étrange... Pourquoi ne menait-il pas sa mission à bien ? Pourquoi ne pas insister pour la ramener ? Miss Jarvis commençait à peine à marcher en réfléchissant à cette question que soudainement, elle sentit quelque chose enserrer son poignet. Elle sursauta, et se retourna vivement. Elle se rendit bien vite compte que c'était la poigne du jeune inconnu lui l'avait incité à se retourner. Ses pomettes virèrent au rouge écarlate, qui contrastait d'une façon flagrante avec son teint clair.

C'est alors qu'il bredouilla des choses que Valentine ne comprit pas, avant qu'il ne s'en aille à nouveau. Fronçant les sourcils, la jeune femme était bien curieuse et voulait savoir pourquoi ce geste, qui avait semblé si instinctif.. Elle le suivit sans grandes difficultés, malgré la volonté évidente de ce type à vouloir mettre le plus de distance possible entre lui et elle. C'est alors qu'elle entendit un bruit de chute. elle s'avanaça d'un pas un peu plus rapide, et aperçut alors l'armure dorée au sol, son pauvre prisonnier se tenant la jambe en serrant les dents pour éviter d'exposer de façon sonore l'intensité de la douleur causée par le choc de la chute.

Valentine le fixa, son regard bleu plongeant dans le sien, de façon complètement neutre. Elle pencha la tête sur le côté, et l'examina un instant. De toute façon, elle ne pouvait rien faire, sa magie ne lui permettait que de se soigner elle... Elle soupira, et resta là, à le toiser. c'est alors qu'avec un petit rire hautain, elle lui dit alors :

- "Je ne sais pas vraiment si le port d'une telle.. armure est approprié pour vouloir exceller en rapidité, et surtout, en équilibre..."

Après un nouveau petit rire, elle regarda autour d'elle.. Oh ! Elle avait oublié quelque chose qu'Eiko lui avait toujours enseigné : respecter au mieux les conventions sociales. En quelques sortes, il lui avait expliqué que certains usages oraux avaient leurs places dans les dialogues entre les gens, même si l'intérêt en était complètement nul. Elle soupira, et, même si elle se fichait complètement de la réponser, elle posa la question suivante :

- "Ca va aller... ?

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Mon regard se leva sur la sublime créature devant moi, j'étais comme paralysé, subjugué par sa beauté. Elle déclenchait en moi une myriade de sens nouveaux dont certains absolument délicieux. Je me relevai avec difficultés alors que les particules d'or m'enveloppaient pour me laisser en tenue sobre : un haut blanc en lin et un pantalon de cuir noir lui, je regardais la jeune femme :

" Ca ira, merci de vous soucier de moi."

Mon regard ne put se détacher de la beauté de cette femme attirante de plus. Elle semblait ne pas avoir d'attraits pour les conversations et les rapports sociaux, ce qui, à première vue, était fort embêtant pour moi. Techniquement, j'étais le Valet de la jeune femme devant moi mais elle-même ne le voulait pas puisqu'elle reniait ses origines nobles. Un soupir m'échappa alors que je soumettais :

" Si je comprends bien, quoi que je fasse, vous ne me suivrez pas vers votre père, je me trompe ? La seule solution afin de pâlier à ce problème tout en vous laissant votre liberté serai que je sois le fautif. Qu'en dites-vous ?"

Peut-être, et je l'espérais, peut-être m'aiderait-elle à écrire mon histoire voire la sienne avec moi pourquoi pas ? Désormais le destin était entre nos mains. Elle semblait perdue dans mon regard, et de nouvelles taches de rouges apparurent sur ses joues. Peut-être voulait-elle écrire l'histoire dont nous étions les héros ...

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